Province de Navoi
Navoï ou Navoiy en ouzbek est une ville d'Ouzbékistan et la capitale administrative de la province de Navoï. Elle est située à 455 km au sud-ouest de Tachkent et à 85 km au nord-est de Boukhara. La population de la ville de Navoï est estimée à 150 00 habitants. Elle a été nommée d'après le poète ouzbek Mir Alisher Navoï. La region de Navoi, constitué en 1992, est preque entierement recouverte par les sables du Kyzyl Kum. Elle forme pres d’un quart du teritoire national mais n’abrite que 3% de sa population. La région possède d'importantes réserves de gaz naturel, des gisements de métaux précieux et des dépôts de matières pour la production de matériaux de construction. Il s‘agit essentiellement d’une region minière avec les mines d’or de la region de Zarafchan – une ville construite de toutes pieces au mileu des annees soixante pour abriter la main d’oevre industrielle importée de tout le territoire de l’Union Soviétique et qui constitue, pour ainsi dire, une enclave russe en territoire ouzbek – auquelles s’ajoutent l’extraction de nombreux autres metaux associés( argent, cuivre, zinc..) mais aussi la production d’importantes quantités de matériaux de construction (marbers, granit). Les sables du Kizl Kum ne tolèrent que l’élevage et l’agriculture régionale produit essentiellement de la laine et des peaux de karakul (9 variété de mouton à poils longs). C’est dans cette région que les bailleurs de fonds internationaux ont choisi de financer les premiers investiessements étrangers au début des années 1990 : les sociétes internationales ont ainsi bénéfiicé des investissments pour la modernisation de l’industrie aurifère.
La ville de Navoiy
NURATA
C'est une ville localisée dans la région de Navoi dans la partie centrale de la République de l'Ouzbékistan. Une légende raconte que «des voyageurs étaient perdus dans le désert et ne pouvaient trouver de l'eau pour étancher leur soif. Comme leur espoir faiblissait, ils poursuivirent leur chemin espérant trouve de l'eau. Apres un temps, ils virent un rayon au lointain. N'en croyant pas leurs yeux, ils poursuivirent leur chemin dans sa direction. Ce rayon les mena à une source d'eau. » « Nur-Ota » que cela soit en persan ou en anglais signifie père des rayons. « Nur » signifie rayon et « Ota » père. Sur la route, il est possible de visiter la cité, ses lieux saints et des restes des fortifications d'Alexandre le Gran, dont la légende raconte qu’elle est la plus ancienne cité d’Asie centrale. Tchachma, la source miraculeuse, deja vénérée à l'époque sogdienne, dont le bassin abrite une population importante de poissons sacrés. Dans un joli cadre de verdure et de fleurs, le site de pélérinage comprend deux mosquées des 15 et 16 émes. Mais, n’ayant pas été fouillée, la date de sa création reste floue même si le IV ème siècle avant notre ère est privilégié par les archéologues et le historiens. Son nom provient du mot ‘’Nour’’, signifiant lumière en persan du fait de la luminosité particulière produite par le soleil lorsqu’il se reflète sur la source qui s’écoule en contrebas de la ville, considérée comme sacrée. Les pèlerins affluent d’ailleurs pour s’y abreuver et remplir des bouteilles pour en ramener à leur famille. Deux petites mosquées jumelles ont d’ailleurs été édifiées près de la source. Mais si les ruines de cette antique citadelle sogdienne perchées sur les collines sont célèbres, c’est avant tout parce qu’Alexandre le Grand y avait installé une partie de ses garnisons en prévision de la prise de Samarcande. La ville dont les plans auraient été élaborés en suivant les contours de la Grande Ours était réputée pour son efficacité contre les attaques ennemies. Au cœur du désert, ce site historique inattendu mérite un détour.
Le centre historique de Nurata
Petroglyphes de Sarmish
En cours de route de Navoy sur la route de Nurata, arrêt au canyon Sarmyche qui conserve les pétroglyphes rupestres. C'est une partie de steppe désertique avec des collines d'ardoise et des pétroglyphes de 5500 ans. Une pure merveille gravée dans la pierre et très bien conservée car assez protégée des vents et pluie (surtout dans ce coin aride) et surtout des hommes. On peut rester 1/2 journée à courir la montagne à la recherche de ces gravures. Dans les gorges de Sarmich subsistent plus de 3000 pétroglyphes, dont l'origine va de l'âge du bronze au ... moyen âge. La tradition des rochers gravés ne s’est jamais perdue dans les montagnes de l’Asie centrale. Elles sont très finement gravées, et, à côté de scènes de genre comme le passage de chameaux devant une yourte, on peut déchiffrer des images plus rituelles, comme des tambours chamaniques portant des rubans. En effet, ces grandioses montagnes sont des lieux pleins de force sacrée et de mystère ; on peut y rencontrer aussi bien des cairns (öbö) que des tombes récentes, ou des restes de rituels, des offrandes de rubans, de petits objets, de nourriture, ou de boisson quelquefois déposés à dessein sur d’antiques monuments. L’esprit du chamanisme, diffus, souffle toujours en Asie centrale.
Petroglyphes de Sarmish
Le Désert du Kyzyl-Kum et Le Lac Aydar Kul
Aisément accessible depuis Boukhara ou de Samarcande, le désert du Kyzyl Kum signifiant sable rouge est une vaste étendue de petites dunes sablonneuses et recouvertes de petits buissons où vit une faune diverse et abondante, chèvres, chacals, loups, varans, insectes multiples. En mars ou avril, le désert se recouvre de pavots et de tulipes, en faisant l’époque idéale pour s’y rendre. Brisant la monotonie du sable et des buissons de plantes asséchées, les fleurs ne font cependant leur apparition que pour quelques jours.... La principale attraction d’une excursion dans le Kyzyl Kum est le lac Aydar-Kul, signifiant lac salé, créé accidentellement à la suite du déversement d’un réservoir kazakh dans les années 70... Depuis, son niveau ne cesse de monter et son volume dépasserait même celui de la mer d’Aral! Cette apparition surréaliste en plein désert permet une baignade rafraîchissante et l’observation de nombreux oiseaux colorés venus profiter des eaux poissonneuses du lac. A quelques kilomètres, il est possible de résider dans un camp de yourtes installé par les kazakhs en été où sont proposés des petits safaris à dos de chameau ou des randonnées à cheval... une expérience inoubliable.
Le lac Aydarkul
Camp de yourtes à Aydarkul: Trajet au Camp-Lac Aidarkoul pour un repos bien mérité et une baignade. Vous vivrez l'expérience unique d'une nuit passée dans l'univers feutré d'une yourte et d'approcher ainsi le mode de vie des nomades d'Asie Centrale. Un camp de yourtes organisés est installé à vingt kilomètres du lac dans une zone désertique peuplée de quelques éleveurs de chameaux.
Nuit sous la yourte : Chaque yourte est prévue pour accueillir 6 - 8 personnes. Le camp de yourtes dispose des salles de douche et des toilettes. Matelas par terre, draps, taie d’oreiller sont fournis. Il n’y a pas de « yourtes individuelles ». Lampe de poche, serviette de toilette et savon a prévoir, ainsi qu’un petit sac pour les affaires de la nuit, les valises restant dans le car. Participation appréciée aux quelques tâches de cuisine. La nourriture est locale, préparée sur place. Les écarts de température peuvent être très importants ( journées chaudes/nuits très fraiches. Pique-nique au bord du lac.
La réserve de nature de Nurata est célèbre pour son beau paysage montagneux avec des forêts alpines aux noisettes, bouleaux et aubépines fourrées. Elle est également un abri riche pour les animaux sauvage comme brebis sauvage, ours, renards, loups, etc.
Safaris à dos de chameau
Hébergement traditionnel chez l’habitant
Nous vous invitons à découvrir des régions inédites de l’Ouzbékistan, nous vous proposons des lieux peu visités par les touristes, qui ont conservé le charme et les traditions d’antan. Une nouvelle découverte que nous espérons vous enthousiasmera. Le charme de ces rencontres seront ponctuées par un hébergement traditionnel chez l’habitant , un peu rustique où votre indulgence sera de mise. Les nuits chez l’habitant offrent un confort spartiate, mais privilégient un contact fort avec les populations. C’est une famille qui vous accueille en chambre collectives (4 a 5 personnes par chambre), WC (style turc) et douche communs. Pas de chambre individuelle possible chez l'habitant.
Les villages de Sintab et Hayot voir photos situés dans la résèrve naturelle des noyers de montagne des Monts Nouratines, près de Nourata à 150km au sud-est de Samarcande. Les paysages à couper le souffle et des bergers avec leurs troupeaux de moutons et de vaches, des maisons de pierre situées au creux d'un canyon verdoyant et la population locale composée essentiellement de Tadjiks, la visite d’une école tadjik et la randonnée dans les Monts Nouratines, où le lac d’altitude de Fozilman offre des eaux de couleur turquoise. En Sentob et Hayot nous sommes en mesure d’organiser l’'accueil jusqu'à 12 personnes. Dans les chambres d'hôtes, à Eski Forish, Uhum voir photos jusqu'à 8 personnes . En été, les voyageurs ont le choix de dormir sur le tapchans (lit traditionnels) dans les jardins ou dans les chambres. Taptchan c’est un endroit où l’on peut dormir en toute tranquillité sans être opportuné par des insectes à la belle saison. A partir de toutes les chambres d'hôtes, des randonnées courtes de une à trois heures peuvent être entreprises dans les montagnes pour visiter des cascades, pétroglyphes, ruines antiques ou simplement pour admirer la flore et la faune et la vue imprenable. Pour les deux jours de randonnée, temps de marche allant de 4 à 5 heures par jour sur terrain vallonné. L’altitude est toujours raisonnable, les marches se font entre 1000 et 1800 mètres d’altitude. En été, nous partons au petit jour pour éviter les grosses chaleurs.
De Nurata à Samarcande : environ 220 km
Une vision géographique de la route : vous suivez d’abord le désert steppique, peu de monde, des maisons très simples de temps en temps, des troupeaux de chèvres, agneaux astrakhan et bœufs et des tortues, ici ce sont les tortues qui regardent passer les bus. Vous voyagez entre deux chaînes de montagne (des couleurs subtiles ; gris anthracite, blanc, brun et vert, assez tendre et progressivement, vous avançez vers la plaine irriguée : villages adossés à la montagne, champs, jardins…de plus en plus riches.
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