Fete de la soie et des épices a Boukhara

Fete de la soie et des épices a Boukhara

10 jours/9 nuits

Circuit sur mesure en privé

SUR LES TRACES DES CARAVANES DE LA ROUTE DE LA SOIE

En individuel, En couple, En famille,  En petit groupes d'amis!
Départs garantis à partir de 2 personnes

Période: Fin Mai

(Le programme peut être adapté au vol direct de Paris à Urgench ou Taschkent, Aller / Retour de Uzbekistan Airlines ou d’autres compagnies aériennes (Turkish Airlines) sur Tachkent) 

Pour un devis détaillé, nous consulter.

Nous consulter pour les enfants à tarif réduit (moins de 8 ans)

Depuis l’an 2000, le Festival de la Soie et des Épices  est organisé a Boukhara au mois de mai afin de rappeler l’impact de la soie et des épices sur le pays et le continent.  Le Festival se passe dans  l`atmosphère historique de la vieille ville, au milieu des mosquées, des minarets et des coupoles marchandes. Les artisans et les artistes de différentes régions de l`Ouzbékistan et des pays voisins y présentent leurs meilleures oeuvres et expliquent toutes les étapes de leur fabrication. Les plus curieux peuvent même y participer, et les gourmands dégusteront les spécialités ouzbèques. Tous les jours le festival est accompagné de musiques traditionnelles, de spectacles de marionettes et de funambules, de danses et de chansons animées. À la fin du festival, les soiries, les épices et les souvenirs rempliront les sacs et les coeurs des invités. Pendant ces quelques jours, la beauté des mosaïques, des minarets et les musiques joyeuses s’harmoniseront avec l’humeur du printemps.

Nous vous invitons à venir voir ce festival, qui vous laissera le souvenir inoubliable de la couleur brillante de la soie et du goût subtil des épices.

Votre programme:

Jour(s) 01 et 02: Vol pour Ourguentch ou Tashkent.

Vol international pour Ourguentch (avil, mai, septembre et octobre). Transfert jusqu'à la ville de Khiva (30 km), située au coeur de l'oasis de Khorezm. Accueil et installation à l'hôtel. Repos et première découverte individuelle. 

Vol international pour Tashkent. Visite de Tashkent et en soirée vol pour Ourguentch et transfert à Khiva.Hébergement : Hôtel à Khiva.

Jour 2: Khiva / Boukhara (470 km)

Petit-déjeuner. Vous empruntez la route qui traverse les sables rouges du désert Kizil-Koum pour atteindre Khiva. En chemin, un arrêt vous permet de profiter d’une vue panoramique sur le fleuve l’Amou Daria, véritable serpent bleu dans le désert. Vous traversez alors la steppe aride où quelques troupeaux de moutons d’astrakan. Vous prenez votre déjeuner dans un restaurant routier, et parvenez en fin de soirée à Boukhara.

Jour 3: Boukhara

Découverte du festival la Soie et les Epices avec l`océan de domes turquoises, de minarets effilés et de mosquées aux imposantes façades décorées de céramiques de Boukhara. Procession théâtrale des participants du festival au départ de Khodja Nasreddine jusqu`à la place Po-i-Kalon, le centre religieux de la ville. Cet ensemble architectural comprend la madrasa Mir-i-Arab, la mosque Juma et le minaret Kalon, le symbole de la ville de Boukhara. Vous passez aussi par les coupoles marchades Tok-i-Sarrafon (coupoles des changeurs), Tok-i-Telpakfourchon (coupoles des chapeliers) et Tok-i-Zargaron (coupoles des bijoutiers). Spectacle de marionettes et concert de musique classique ouzbèque. Visite de la place Lyabi Khaouz avec la madrasa Koukeldach, la madrasa et le khanaka Nodir- Devon-Begui, qui sont situés au bord du bassin et entourés de leurs anciens muriers. Possibilité d`assister à l`exposition de photos « Les images de Boukhara».

Jour 4: Boukhara

Possibilité d`assister à la foire des soieries, des épices, des miniatures, des articles en bois sculpté etc... Visite des monuments de la ville avec la citadelle Ark, l`ancienne résidence des Emirs de Boukhara, le mausolée des Samanides, le premier mausolée d`Asie central et celui de Tchachma Ayyub, ou la «Source de Job». Exposition des fameux tapis de Boukhara et des suzanis, les panneaux de tissu brodés de soie. Présentation des différentes épices et possibilité de déguster du thé vert et du nougat aux épices, dont la recette date du XVIIe siècle.

Jour 5: Boukhara

Suite de la visite par l`ensemble Koch Madrasa comprenant la madrasa Ouloug Beg et celle Abdoullaziz Khan. Séance des films documentaires sur l`histoire de Boukhara. Dégustation des meilleures sortes de vins ouzbeks. Suite de la foire sur la place Liabi Khaouz et démonstration de la broderie traditionnelle des suzanis et des articles brodés de fils d`or. Soirée consacrée aux défilés de mode et à la présentation des modèles en soie de différentes régions de l`Ouzbékistan, du Kirghizistan, du Kazakhstan etc. Clôture du festival la Soie et les Epices par la remise des diplômes d`honneur et des prix aux artisans.

Jour 6: Boukhara/Samarcande (270 km)

Route pour Samarcande, appelée « Route Royale », qui constituait à l`époque une voie importante de la Route de la Soie; elle relie les principales villes de la Transoxiane : Samarcande et Boukhara. Arrêt dans un village ouzbek et possibilité de voir l`élevage des vers à soie. Le ver à soie sous sa forme de chenille possède un gros appétit, elle mange en effet jour et nuit, exclusivement des feuilles de mûrier. Il faut 2 tonnes de feuilles de mûrier pour nourrir tout au long de leur vie 62 000 vers, qui donneront 100 kilos de cocons, puis 19 kilos de soie! En route pour Samarcande, visite de l’atelier d’un céramiste à Gijdouvan. L’atelier des céramistes de Gidjouvan est réputé dans tout l’Ouzbékistan et protégé par l’Unesco, Déjeuner chez le céramiste, puis nous ferons un arrêt aux ruines (en restauration) du caravansérail de Rabât-i Malik datant du XIème siècle et de la sardoba (citerne) qui lui fait face.. Continuation de route vers Samarcande. Arrivée et installation  à l`hôtel.

Jour 7: Samarcande

Première découvert de Samarcande, la perle de l’Orient, qui évoque un nom magique, une invitation à l’Asie telle qu’on en rêve : fameuse place Reghistan bordée de madrasas aux imposants portails, mausolée Gour-i-Emir, doté d`un superbe dôme nervuré et décoré de papier-mâché à l'intérieur, puis les vestiges de l`observatoire Ouloug Beg, premier observatoire en Orient, où un énorme sextant permettait contempler des astres et des étoiles.

Jour 8: Samarcande

Suite des visites : mosquée Bibi Khanoum, la plus grande de son temps dans toute l`Asie centrale, nécropole Chakh-i-Zinda, une vraie perle de l`architecture de Samarcande XIVe-XVes, ensemble unique, où on trouve tous les procédés artistiques de décoration des édifices islamiques. Promenade dans le pittoresque bazar Siab, l`endroit le plus animé et le plus coloré.

Jour 9: Samarcande / Tachkent (300 km)

Départ pour Tachkent en passant par la «Steppe de la Faim», en grande partie irriguée par le fleuve du Syr-Daria, et où l`on cultive le coton, « l`or blanc de l`Ouzbékistan ». Arrivée et installatioin  à l`hôtel. Visite de la capitale riche en parcs, fontaines, places et curiosités historiques: Place de l`Indépendance, square Amir Timour, Opéra Alicher Navoi et belles stations du métro de Tachkent.

Jour 10 : Tachkent/France

Continuation des visites de Tachkent avec la vieille ville : ensemble architectural Khast-i-Imam qui comprend la madrasa Barak Khan, le mausolée Kaffal Chach et la mosquée du Vendredi avec l`ancien Coran du VIIe s., puis madrasa Koukeldach et marché Chorsou, le plus grand bazar de l`Ouzbékistan. Transfert à l`aéroport et envol pour la France.

Fin de services

Information tarif: nous contacter par mail à l'adresse info@marakandatravel.com

Note : Le déroulement du programme est donné à titre indicatif pour vous aider à préparer votre voyage. Les étapes peuvent être modifiés pour des raisons d’organisation, d’horaires d’avion etc. Si une modification de date ou de prix intervenait elle vous serait communiquée lors de votre inscription.

Transport —  vehicule confortable et climatise selon la taille du groupe - Tous les véhicules sont équipés de climatisation et de ceintures de sécurité, avec des sièges confortables et adapté à de longs trajets avec chauffeur professionnel qui connait le chemin pour l’avoir déjà pratiqué aves des autres. Le chauffeur parle ouzbek, russe et parlant au moins anglais.

Concernant  l’hébergement, c’est plutot la qualité et le charme de l’hébergement qui compte! les  hotels sont confortables et de charme bien situé pas loin du centre ville et ideal pour visiter la ville. Petit  déjeuner varié et copieux.

Les services des guides locaux francophones cultivés de tres bon niveau de francais lors de visites dans les villes; 

ADMIREZ LA SPLENDEUR DU PASSÉ  ET JOUISSEZ DE LA CORDIALE HOSPITALITÉ  DU PEUPLE !
O’zbekistonga Khuch kelibsiz ! BIENVENU EN OUZBḖKISTAN!

En savoir plus !

La Soie, la Perle d’Orient:

Un peu d’histoire : Selon la tradition chinoise, la soie aurait été découverte par l’impératrice Leizu lorsqu’un cocon de ver à soie tomba dans sa tasse de thé. Voulant l’extraire de sa boisson, elle commença à dérouler le fil du cocon et eu alors l’idée de le tisser. A cet instant, la jeune fille enseigna à son entourage l’art de la sériciculture, et devint dans la mythologie chinoise, la déesse de la soie. Depuis le XVIIème siècle avant J.C, la Chine développe donc la tradition de la soie dans une confidence absolue. Face à ce secret précieusement gardé, les autres civilisations envoyèrent pillards et espions pour s’approprier l’art de la soierie. Ainsi, la marchandise la plus appréciée du monde est devenue l’atout essentiel des commerçants et donna naissance à la fameuse Route de la Soie qui vit passer des caravanes de chameaux chargés de tissues de soie, d’épices, de parfums, de bijoux,… et contribuant ainsi aux échanges commerciaux et culturels entre Orient et Occident. A l’époque, tout était fabriqué de soie ; les habits de la noblesse, les étoffes, les tentes du gouverneur, les housses, les couvertures, les tapis… Cette matière, tout comme aujourd’hui, est un signe de richesse et de luxe reconnu dans le monde entier. Du cocon à l’étoffe : Fibre textile d’origine animale, elle est issue du cocon produit par la chenille Bombyx du mûrier, plus communément appelé vers à soie. La sériciculture, l’élevage de vers à soie, est la première étape de la confection. Les femelles pondent de 300 à 500 oeufs qui sont ensuite mis dans des couveuses aux parois remplies d’eau chaude afin qu’ils n’éclosent pas. C’est à l’âge adulte avec une taille d’environ 10cm que la chenille commence à tisser son cocon. Avant la transformation des chrysalides en papillon, elles sont plongées dans de l’eau chaude, puis le fil de soie est dévidé et enroulé à l’aide d’un rouet. Au naturel, la soie est de couleur jaune doré et recouvert d’une substance glutineuse, mais pour obtenir une fibre blanc crème qui sera teinte par la suite, elle est lavée plusieurs fois. Après être passés à la teinture dans de grands bains bouillants et colorés, les fils de soie sont séchés et enroulés sur des bobines pour préparer la chaîne. Pour obtenir un fil plus épais et plus résistant, plusieurs fils sont joint par torsion, c’est ce que l’on appelle le plis. Le fil de trame passe entre les fils de chaîne (fils tendus dans toute la longueur de la pièce de tissu) puis tassés à l’aide d’un peigne par la main experte du tisseur. Après des heures de travail, peuvent être présentés les étoffes, foulards et autres confections. Soie d’ici, soie d’ailleurs : De la soie la lisse de Chine à la douce et froissée d’Italie, elle porte la marque du pays qui l’a produite. La soie ouzbèque a, quant à elle, la particularité d’être très naturelle. Produits en masse pour les robes des femmes, les batiks en soie.



 

Les épices, un cadeau de l’Orient:

Les épices et leur commerce : Avec leurs couleurs, leurs saveurs, leurs vertus et leurs odeurs, les épices fascinent depuis l’antiquité. Transportées à dos de chameau de Chine en Egypte, les marchands ismaélites les échangeaient contre de l’or, de l’argent ou des pierres précieuses. Contrôlé par les Arabes, le commerce des épices s’est étendu aux Romains pendant leur période glorieuse, et ce n’est qu’au Moyen âge que ces aromates sont réapparus dans le nord de l’Europe. Jusqu’à la chute de Constantinople, Venise contrôlait ce marché avec l’Orient. Les routes commerciales coupées, de nouvelles ont du être créées pour continuer d’apporter des épices à l’Extrême Orient. La voie maritime est alors choisie pour faire perdurer ce commerce, et marque aussi le début des voyages de découverte qui rompt le monopole. Déjà utilisées à l’époque médiévale pour parfumer les mets, les épices apportent exotisme, originalité et invitent au voyage. Les cuisiniers n’ont l’habitude de se servir que de 10 épices pour préparer leurs plats, alors qu’il en existe plus de 150. Vous pourrez par ailleurs voir sur les marchés ouzbèques, ces épices mêlées à d’autres aromates et condiments.



Le safran, le roi des épices:

De son nom scientifique Crocus Stavius, cette herbacée vivace au bulbe de 10 à 30cm et qui pousse en automne, est caractérisée par son goût amer. Les trois pétales pourpres et les deux stigmates rouge-orange qui composent la fleur de safran sont séchés pour permettre colorations et assaisonnements. Rare et méconnue, cette épice trouve son origine dans le basin méditerranéen oriental et en Asie Mineure et est très appréciée pour ses pouvoirs colorants, gustatifs, médicaux ou odorants. Le safran apparaît pour la première fois dans un papyrus d’Eber qui recense compositions et methods d’utilisation de plus de 700 potions, et qui lui créa un hiéroglyphe. C’est un sédatif qui a aussi des vertus antispasmodiques mais qui consommée entre 10 et 12g, devient une drogue hilarante qui provoque accélération cardiaque, vertiges, hallucinations ou encore paralysie du système nerveux.



Le sésame, le trésor de l’Orient:

Cette plante aromatique annuelle pouvant atteindre 2 m de haut a une tige carrée et présente des fleurs rose en forme de gueule de loup. C’est dans ses capsules allongées que se trouvent les graines de couleur beige clair à noir. D’origine probablement africaine, le sésame est cultivé depuis des millénaires en Afrique, en Asie, et maintenant dans toutes les regions tropicales. Alors qu’en Grèce antique, elles étaient utilisées comme stock d’énergie, les Romains eux les mélangeaient à du cumin pour fabriquer de l’houmous, et les Turques en extrayaient son huile. Très énergétique, sa saveur rappelle celle de l’amande et de la noisette. Utilisées dans de nombreuses recettes comme le zatar syrien ou le halva, une pâtisserie orientale, elles parfument agréablement pains et salades. Elles entrent aussi dans la fabrication des soupes chinoises, savons, cosmétiques et produits pharmaceutiques. 

 

Le basilic, l’herbe du Diable :

Annuelle sous nos climats et vivace en climat tropical, cette plante présente de nombreuses variétés, et diffère parfois seulement par la composition de son huile. Cultivée en Méditerranée et originaire de l’Inde, le basilica représentait pour les Romains l’un des symboles de l’amour, la variété sanctum avait un rôle plus religieux que culinaire en Inde, ou encore servait à parfumer l’eau bénite chez Grecs orthodoxes. Ce n’est qu’au XVIème siècle que cet aromate fait son apparition en Europe occidentale, en Australie et en Amérique. Dans de nombreuses confessions, le basilic est réputé pour pousser autour du tombeau du Christ, ce qui lui vaut sa forte connotation religieuse. Connue pour ses vertus antiseptiques et digestives, le basilic a aussi la propriété d’éloigner pucerons, mouches et moustiques.